Imposante par son programme, cette maison cherche à fragmenter les volumes qui en abritent les usages, afin d’en réduire l’impact, et à les organiser autour d’une terrasse très protégée, ouverte au sud vers la piscine et la pinède.
La façade sur rue présente des volumes opaques de bois et de béton en une frontalité qui se dégrade latéralement. Elle accueille le visiteur presqu’en son milieu et le conduit à travers une faille ménagée entre des volumes fermés jusqu’au véritable cœur de la maison : sa terrasse.
Cette façade sur rue plutôt fermée, qui cherche davantage à protéger les chambres d’enfants de l’agressivité estivale du soleil de l’ouest que de proposer une énigme au passant, permet néanmoins d’affirmer une rupture avec l’habitude consensuelle dans ce quartier, de construire des palais déguisés en cabanes.
La maison propose, à partir des pièces communes du RdC, de nombreuses transparences croisées sur les espaces intérieurs et extérieurs ; toutes les pièces et les circulations de l’étage cadrent la végétation du jardin et du cœur d’îlot.
© Denis Lacharme