Implantée sur les hauteurs d’un village ostréicole, la parcelle présente une topographie particulière, en creux, avec un dénivelé de 3m en son centre.
La maison existante, de type néo Landaise, repose sur le plateau Ouest, point culminant du terrain profitant d’une vue vers le Bassin.
Afin de répondre au programme sans perturber les vues du voisinage, la maison s’étire de plain-pied vers la vue et se dote de petites annexes dissimulées sur la parcelle.
La topographie permet également de glisser le garage sous l’extension sans être visible depuis l’espace public.
Le projet s’insère ainsi de manière apaisée dans un contexte très surveillé.
Ici, l’impact carbone est minimisé en employant des matériaux biosourcés mais surtout en réutilisant le sable de la parcelle pour réaliser les murs en béton d’une belle matérialité, dont les strates expriment le travail journalier des maçons.
Ces murs s’expriment aussi en plan car ils définissent en une ligne espaces et usages :
. une zone de vie complètement ouverte vers le bassin à l’Est est sa terrasse Sud.
. une zone de repos aux ouvertures plus rares mais toujours cadrées sur le paysage.
Enfin, deux cabanons se répartissent sur le site :
. l’un en bois à la couverture en cuivre, reprenant l’emplacement et le gabarit d’un cabanon existant.
. l’autre en contre bas, réalisé avec le même béton que la maison et dont la toiture végétale, le rend imperceptible depuis la rue et la terrasse supérieure.
publication AD Magazine